Sur un lieu occupé par l'homme dès la préhistoire, près de l'anse de Port-Maria, St-Gildas, dit le Sage, fait construire au 6^e siècle une chapelle de pèlerinage fréquentée par les marins et les populations côtières.
Cette chapelle brûle à plusieurs reprises avant d'être détruite par les vikings qui occupent le site entre 820 et 940.
Larmor est à cette époque une chapellenie de la paroisse de Ploemeur et forme avec les villages de Kerblaizy, du Menez, de Kerderff et de Locqueltas, la frairie de Larmor.
Au Moyen Âge, le territoire est sous la juridiction de la famille des Rohan-Guémené. 
Au 18^e siècle, le seigneur de Larmor est le prince Guémené Louis de Rohan dont les armoiries ornent le maître-autel de l'église. En 1925, le village possédant déjà une chapelle, un groupe scolaire et un cimetière présente la requête d'être érigé en commune indépendante et de quitter la tutelle de Ploemeur.
Le nom de Larmor-Plage est validé par le conseil municipal le 3 février 1924, afin d'éviter la confusion avec Larmor-Baden.

PATRIMOINE

 

Eglise Notre-Dame-de-Larmor (12e siècle) bourg L'église paroissiale a été remaniée jusqu'au 17e siècle. Le porche qui, inhabituellement s'ouvre au nord afin de se protéger des vents dominants, abrite les statues des Apôtres. Autrefois, il était de tradition que les navires de guerre quittant Lorient pour faire campagne saluent N-D-de-Larmor de trois coups de canons, tandis que le curé bénit le bâtiment, fait sonner les cloches et hisser le pavillon tricolore. La citadelle de Port-Louis répondait à ce salut par une salve. Selon une vieille histoire de 1890 : trois navires auraient transgressé cette règle. Le premier s'échoue sur la côte, le deuxième disparaît dans l'Océan Indien et le troisième chavire et sombre dans le détroit de Bonifacio. Chaque année, le dimanche qui précède ou suit le 24 juin, a lieu la bénédiction des Coureaux (nom du chenal qui sépare l'île de groix de la côte). Cette procession en bateau attire de nombreux pèlerins.

 

Fontaine de N-D-de-Larmor L'accès au bassin se fait par quatre marches. L'édifice comporte au centre une niche abritant une statue de la Vierge. Comme beaucoup de point d'eau, cette fontaine approvisionne, jusqu'à la dernière guerre, les habitants du quartier en eau potable et sert à abreuver le bétail.